Chères/chers collègues,
L’année académique 2011-2012 commence bientôt, et peut-être vous demandez-vous si les séminaires continueront. J’avais annoncé ne pas pouvoir organiser moi-même une autre année de séminaires, suite à la rédaction de la thèse (les derniers mois) et aux changements dans ma vie personnelle. Mais je suis heureuse de vous annoncer que les séminaires continueront tout de même! Ce sont Emilie Brébant, Marie Fierens et Ornella Rovetta qui ont pris le relais.
Si vous souhaitez faire une communication vous-même ou si vous avez des idées pour un(e) invité(e) ou autre, n’hésitez pas à les contacter :
Emilie Brébant : Emilie.Brebant@ulb.ac.be
Marie Fierens : marie.fierens@ulb.ac.be
Ornella Rovetta : Ornella.Rovetta@ulb.ac.be
Je vous souhaite une excellente et intéressante année de séminaires, et j’espère pouvoir vous rejoindre de temps à autre.
Bien à vous,
Birgit
jeudi 15 septembre 2011
jeudi 31 mars 2011
Séminaire 6/4
Chères/chers collègues, Voici l’invitation pour le séminaire suivant qui aura lieu le mercredi 6 avril à 16h dans le local NB7PRE. Nous aurons le plaisir d’écouter Dr. Baz Lecocq (Département d’Histoire, Université de Gand). Voici son résumé : The Slave Trade to Saudi Arabia in the 20th Century: Sources, Methodology, Microstoria and Global History This project takes mediatised micro histories of the slave trade to Saudi Arabia in the mid twentieth century as a focus to analyse the discursive construction of the postcolonial world in the North Atlantic, Africa and the Middle East. This discursive history will be set in an analysis of the impact of this slave trade on Cold War "Questions" in wider national and international politics: Labour issues, decolonisation and changing geopolitics. It will address methodological and epistemic issues that rise from writing translocal and institutional world history: combining relational histories across polities and legal systems, with global structures and processes. J’espère vous voir nombreux à cette occasion. Vos invités sont également les bienvenus! Birgit
vendredi 18 mars 2011
Séminaire 23/03
Chères/chers collègues,
Après le succès du séminaire passé, nous retournerons pour la session suivante aux présentations des projets de doctorat. Deux collègues partageront avec nous leurs recherches. Nous commencerons avec Marie Fierens qui est en début de doctorat. Elle nous parlera de la naissance de la profession de journaliste au Congo juste avant l'indépendance. Ensuite, nous écouterons Roger Zerbo qui est en train de finaliser sa thèse. Il nous présentera un chapitre, intitulé Approche du genre dans la prise en charge de la tuberculose. Voici son résumé:
« Certaines pratiques telles l’exclusion sociale caractérise la situation des femmes au Burkina Faso avec des implications parfois négatives sur leur condition de vie. Le constat général révèle que la femme joue un rôle très limité dans la prise de décision particulièrement en milieu rural. Astreinte aux activités domestiques le plus souvent, elle s'occupe de l'approvisionnement en eau, en bois de chauffe, à la préparation des repas quotidiens et l’éducation des enfants. Toutes ces charges entravent parfois son épanouissement et le manque de ressources économiques propres limite son utilisation des services de santé. Mes analyses, commentaires et questionnements font référence à l’ignorance des populations rurales par rapport aux possibilités de traitements exonérés des cas de tuberculose, l’influence des référents socioculturels sur le comportement de santé ainsi que la faible implication de l’entourage dans la résolution des problèmes de santé des femmes. Une place importante est accordée aux aspects sociaux, culturels et économiques pour expliquer les problèmes rencontrés dans la prise en charge des femmes atteintes de tuberculose. »
Marie Fierens et Roger Zerbo aimeraient bien recevoir des commentaires et suggestions des collègues. J’espère donc que vous viendrez aussi nombreux que pour le séminaire passé. Pour rappel, le séminaire aura lieu le 23 mars de 16 à 18h dans le local NB7PRE.
Bien à vous,
Birgit
Après le succès du séminaire passé, nous retournerons pour la session suivante aux présentations des projets de doctorat. Deux collègues partageront avec nous leurs recherches. Nous commencerons avec Marie Fierens qui est en début de doctorat. Elle nous parlera de la naissance de la profession de journaliste au Congo juste avant l'indépendance. Ensuite, nous écouterons Roger Zerbo qui est en train de finaliser sa thèse. Il nous présentera un chapitre, intitulé Approche du genre dans la prise en charge de la tuberculose. Voici son résumé:
« Certaines pratiques telles l’exclusion sociale caractérise la situation des femmes au Burkina Faso avec des implications parfois négatives sur leur condition de vie. Le constat général révèle que la femme joue un rôle très limité dans la prise de décision particulièrement en milieu rural. Astreinte aux activités domestiques le plus souvent, elle s'occupe de l'approvisionnement en eau, en bois de chauffe, à la préparation des repas quotidiens et l’éducation des enfants. Toutes ces charges entravent parfois son épanouissement et le manque de ressources économiques propres limite son utilisation des services de santé. Mes analyses, commentaires et questionnements font référence à l’ignorance des populations rurales par rapport aux possibilités de traitements exonérés des cas de tuberculose, l’influence des référents socioculturels sur le comportement de santé ainsi que la faible implication de l’entourage dans la résolution des problèmes de santé des femmes. Une place importante est accordée aux aspects sociaux, culturels et économiques pour expliquer les problèmes rencontrés dans la prise en charge des femmes atteintes de tuberculose. »
Marie Fierens et Roger Zerbo aimeraient bien recevoir des commentaires et suggestions des collègues. J’espère donc que vous viendrez aussi nombreux que pour le séminaire passé. Pour rappel, le séminaire aura lieu le 23 mars de 16 à 18h dans le local NB7PRE.
Bien à vous,
Birgit
jeudi 3 mars 2011
Séminaire 9/3
Chères/chers collègues,
Voici l’invitation pour le séminaire suivant qui aura lieu le mercredi 9 mars à 16h dans le local NB7PRE. Nous aurons le plaisir de recevoir Dr. Susanne Fürniss, musicologue du CNRS, Paris. Elle nous parlera « des contacts interculturels en Afrique centrale vus à travers le prisme de l'ethnomusicologie », un sujet qui vous appellera sans doute. J’espère donc de vous y voir nombreux et je vous remercie d’avance de diffuser cette invitation ! Voici son résumé :
Des contacts interculturels en Afrique centrale vus à travers le prisme de l'ethnomusicologie
"L'intégration de la musique dans des programmes dont l'objet est d'apporter des éclairages à l'histoire des populations d'Afrique est une reconnaissance des évolutions méthodologiques récentes en ethnomusicologie africaniste. En effet, elle permet désormais d'apporter des connaissances sur l'histoire des sociétés, sur l'émergence de nouvelles traditions et leur inscription dans le tissu des échanges interculturels à partir de l'angle de la musique.
La prise en compte séparée de ce que les musiciens font et de ce qu'ils disent de leur musique permet de mettre en perspective des plans identitaires complémentaires : d'une part, les représentations et positionnements variables d'une culture par rapport à une autre ; de l'autre, le matériau musical qui est un autre plan de l'expression identitaire : que laisse-t-on entendre de soi ? Qu'est-ce que la systématique musicale dit sur l'identité de la culture étudiée et les évolutions qu'elle a connues dans son histoire? Elle peut en effet révéler des contacts anciens à travers des emprunts ou des traces de migrations dont le discours ne fait plus état ou qu'il souhaite occulter. Loin de vouloir figer les cultures, cette démarche permet d'identifier des caractéristiques formelles et des principes de dynamiques propres aux pratiques musicales. Les paramètres musicaux deviennent alors autant de marqueurs permettant d'établir des parentés ou des ruptures entre cultures.
J'illustrerai mon propos avec des exemples provenant des pygmées Baka du Cameroun et de leurs voisins Nzimé, Bangando et Kwelé."
Bien à vous,
Birgit
Voici l’invitation pour le séminaire suivant qui aura lieu le mercredi 9 mars à 16h dans le local NB7PRE. Nous aurons le plaisir de recevoir Dr. Susanne Fürniss, musicologue du CNRS, Paris. Elle nous parlera « des contacts interculturels en Afrique centrale vus à travers le prisme de l'ethnomusicologie », un sujet qui vous appellera sans doute. J’espère donc de vous y voir nombreux et je vous remercie d’avance de diffuser cette invitation ! Voici son résumé :
Des contacts interculturels en Afrique centrale vus à travers le prisme de l'ethnomusicologie
"L'intégration de la musique dans des programmes dont l'objet est d'apporter des éclairages à l'histoire des populations d'Afrique est une reconnaissance des évolutions méthodologiques récentes en ethnomusicologie africaniste. En effet, elle permet désormais d'apporter des connaissances sur l'histoire des sociétés, sur l'émergence de nouvelles traditions et leur inscription dans le tissu des échanges interculturels à partir de l'angle de la musique.
La prise en compte séparée de ce que les musiciens font et de ce qu'ils disent de leur musique permet de mettre en perspective des plans identitaires complémentaires : d'une part, les représentations et positionnements variables d'une culture par rapport à une autre ; de l'autre, le matériau musical qui est un autre plan de l'expression identitaire : que laisse-t-on entendre de soi ? Qu'est-ce que la systématique musicale dit sur l'identité de la culture étudiée et les évolutions qu'elle a connues dans son histoire? Elle peut en effet révéler des contacts anciens à travers des emprunts ou des traces de migrations dont le discours ne fait plus état ou qu'il souhaite occulter. Loin de vouloir figer les cultures, cette démarche permet d'identifier des caractéristiques formelles et des principes de dynamiques propres aux pratiques musicales. Les paramètres musicaux deviennent alors autant de marqueurs permettant d'établir des parentés ou des ruptures entre cultures.
J'illustrerai mon propos avec des exemples provenant des pygmées Baka du Cameroun et de leurs voisins Nzimé, Bangando et Kwelé."
Bien à vous,
Birgit
lundi 21 février 2011
Séminaire 23/2
Chères/chers collègues,
Je vous invite au séminaire suivant qui aura lieu le mercredi 23 février à 16h dans le local NB7PRE, et dont voici le programme:
Pedro Monaville (doctorant, University of Michigan): Les passions du 1968 congolais
À mercredi !
Birgit
Je vous invite au séminaire suivant qui aura lieu le mercredi 23 février à 16h dans le local NB7PRE, et dont voici le programme:
Pedro Monaville (doctorant, University of Michigan): Les passions du 1968 congolais
À mercredi !
Birgit
jeudi 3 février 2011
Séminaire 9/2
Chères/chers collègues,
La semaine prochaine nous reprendrons les séminaires. Nous aurons le plaisir d’écouter Dr. Pape Chérif Bertrand Bassène (CELAT, Université Laval, Québec – CERHIO, Université de Bretagne-Sud). Voici son résumé:
Concept opératoire pour rendre compte des institutions précoloniales Tékruro-Soudanaises: Le « mode de production de type sultanat » (circa 800 – 1895) en Sénégambie
L’historiographie relative à la « guerre du nègre » revient très souvent sur la question de la nature des institutions précoloniales africaines. Ainsi, les débats sur les poids respectifs des traites atlantique et transsaharienne selon les tendances défendent l’idée qu’il avait existé en Afrique un système servile que ces différentes « commodités économiques » n’avaient fait que tarauder. Dans le cas de la Sénégambie, c’est dans l’analyse du mode de concession de la terre qu’il est souligné l’existence d’esclaves exploités par une « aristocratie traditionnelle » et ses Tiédos. Or, lesdits Tiédos, "esclaves guerriers de la couronne" dont la culture se confondait avec leur rôle de chasseurs d’esclaves pour la traite atlantique, étaient avant tout des collecteurs d’impôts. La réflexion donc que nous engageons est relative à, la typologie, l’origine, l’organisation institutionnelle et sociopolitique des redevances collectées par ces guerriers.
Par conséquent, cette rencontre sur l’Afrique va nous permettre de dégager les grands traits de la notion de « mode de production de type sultanat ». Nous allons voir comment les dîmes religieuses dans l’organisation fonctionnelle des sociétés Tékruro-soudaniennes, en Sénégambie plus particulièrement et les sanctions liées au non payement de cette fiscalité, ont été associées à un système esclavagiste. En effet, le fait islamique comme ferment de la transformation des sociétés africaines quand il n’est pas minimisé, a donné lieu à plusieurs interprétations parfois antagonistes. En outre, le concept de « mode de production de type sultanat » va nous permettre de revenir sur l’interprétation selon laquelle l’esclavage était solidement et largement ancré dans les institutions précoloniales "mélanafricaines".
Rendez-vous donc mercredi prochain, le 9 février, à 16h dans le local NB7PRE. Vos invités sont également les bienvenus!
Bien à vous,
Birgit
La semaine prochaine nous reprendrons les séminaires. Nous aurons le plaisir d’écouter Dr. Pape Chérif Bertrand Bassène (CELAT, Université Laval, Québec – CERHIO, Université de Bretagne-Sud). Voici son résumé:
Concept opératoire pour rendre compte des institutions précoloniales Tékruro-Soudanaises: Le « mode de production de type sultanat » (circa 800 – 1895) en Sénégambie
L’historiographie relative à la « guerre du nègre » revient très souvent sur la question de la nature des institutions précoloniales africaines. Ainsi, les débats sur les poids respectifs des traites atlantique et transsaharienne selon les tendances défendent l’idée qu’il avait existé en Afrique un système servile que ces différentes « commodités économiques » n’avaient fait que tarauder. Dans le cas de la Sénégambie, c’est dans l’analyse du mode de concession de la terre qu’il est souligné l’existence d’esclaves exploités par une « aristocratie traditionnelle » et ses Tiédos. Or, lesdits Tiédos, "esclaves guerriers de la couronne" dont la culture se confondait avec leur rôle de chasseurs d’esclaves pour la traite atlantique, étaient avant tout des collecteurs d’impôts. La réflexion donc que nous engageons est relative à, la typologie, l’origine, l’organisation institutionnelle et sociopolitique des redevances collectées par ces guerriers.
Par conséquent, cette rencontre sur l’Afrique va nous permettre de dégager les grands traits de la notion de « mode de production de type sultanat ». Nous allons voir comment les dîmes religieuses dans l’organisation fonctionnelle des sociétés Tékruro-soudaniennes, en Sénégambie plus particulièrement et les sanctions liées au non payement de cette fiscalité, ont été associées à un système esclavagiste. En effet, le fait islamique comme ferment de la transformation des sociétés africaines quand il n’est pas minimisé, a donné lieu à plusieurs interprétations parfois antagonistes. En outre, le concept de « mode de production de type sultanat » va nous permettre de revenir sur l’interprétation selon laquelle l’esclavage était solidement et largement ancré dans les institutions précoloniales "mélanafricaines".
Rendez-vous donc mercredi prochain, le 9 février, à 16h dans le local NB7PRE. Vos invités sont également les bienvenus!
Bien à vous,
Birgit
lundi 10 janvier 2011
20-21 janvier: Journées des Jeunes Chercheurs
Chères/chers collègues,
Je vous souhaite une Bonne Année ! Que 2011 vous apporte du bonheur, une bonne santé, et des recherches fructueuses !
En janvier, nous n’aurons pas de séminaires, mais j’aimerais vous proposer d’assister aux Journées des Jeunes Chercheurs, organisées par l’Association Belge des Africanistes et le Laboratoire d’Anthropologie des Mondes Contemporains, ULB. Le thème de cette édition est “L’interdisciplinarité dans les études africanistes”. Plusieurs d’entre nous y feront une présentation et j’espère que vous serez nombreux à venir les écouter.
À bientôt,
Birgit
Je vous souhaite une Bonne Année ! Que 2011 vous apporte du bonheur, une bonne santé, et des recherches fructueuses !
En janvier, nous n’aurons pas de séminaires, mais j’aimerais vous proposer d’assister aux Journées des Jeunes Chercheurs, organisées par l’Association Belge des Africanistes et le Laboratoire d’Anthropologie des Mondes Contemporains, ULB. Le thème de cette édition est “L’interdisciplinarité dans les études africanistes”. Plusieurs d’entre nous y feront une présentation et j’espère que vous serez nombreux à venir les écouter.
À bientôt,
Birgit
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